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Jean-Paul Baquiast


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Dernier ouvrage

Couverture du livre de Jean-Paul Baquiast "Le paradoxe du Sapeins"Le paradoxe du Sapiens
Etres technologiques et catastrophes annoncées

Edition Jean-Paul Bayol
148 pages - Mars 2010 - ISBN : 9782916913254

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Présentation

Le Paradoxe du Sapiens propose une réponse surprenante à une question qui nous concerne tous : pourquoi les humains, capables de réalisations extraordinaires dans tous les domaines, se montrent-ils incapables de prévenir les catastrophes - catastrophes qui sont pourtant prévues et annoncées ? La faute en est-elle au développement devenu incontrôlable des technologies ? Est-ce au contraire que l’homme est resté en profondeur ce qu’étaient sans doute ses lointains ancêtres : des chasseurs-cueilleurs prédateurs et belliqueux ?

Le Paradoxe du Sapiens répond autrement à cette question. Le livre raconte, avec des arguments scientifiques à la portée de tous, une histoire extraordinaire : comment des générations d’êtres nouveaux, des primates étroitement associés à des outils, ont depuis quelque deux millions d’années pris possession de la Terre en la transformant radicalement. L'histoire s'accélère aujourd'hui avec l'évolution rapide des technologies - notamment celles de l'artificialisation des outils et du vivant - et la place grandissante qu'elles occupent.

Ce phénomène est généralement mal compris. On perçoit bien l’évolution technologique mais très mal celle des humains qui sont 'en symbiose' avec les techniques ; techniques qui nous transforment profondément, tout autant, si ce n'est plus, que nous les transformons. De plus, avec l’illusion que l’intelligence humaine est potentiellement toute puissante, on ne voit pas que la coévolution du vivant et de la technique relève de la logique darwinienne stricte, résumée par le principe du hasard et de la sélection.

L’auteur ne prétend pas prédire l’avenir. Un effondrement des civilisations telles que nous les connaissons peut très bien survenir à échéance de quelques décennies, mais, à l’inverse, avec le développement des réseaux de la communication intelligente, ce qu’il nomme une hyper-science pourrait peut-être apparaître. Elle renforcerait, au profit d’humains de plus en plus «augmentés», les capacités d’action collective rationnelles encore trop dispersées. Ce sera peut-être là un des nouveaux paradoxes de l’Homo sapiens de demain, associé aux outils du futur, s’il survit aux crises actuelles.

Le biologiste Jean-Jacques Kupiec, qui a préfacé cet ouvrage, s’est fait connaître du monde scientifique par une théorie profondément originale réintroduisant le darwinisme à tous les niveaux de l’évolution organique.


Couverture du livre de Jean-Paul Baquiast "L'Europe et le vide de puissance"L'Europe et le vide de puissance


Edition Jean-Paul Bayol
351 pages - Mai 2008
ISBN : 9782916913100

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Présentation

L'Europe, déjà en manque de souveraineté juridique et politique, ne peut aujourd'hui acquérir la souveraineté économique et technologique dont elle aurait besoin pour résister aux super-États qui dominent le monde. Ceux-ci pratiquent sans complexe l'interventionnisme et la guerre économique, en attendant de s'affronter dans de véritables conflits.

A ces risques géopolitiques s'ajoutent les crises climatiques, environnementales et démographiques dont on ne mesure pas encore toute l'ampleur. Ce livre envisage quelques voies permettant aux Européens de combler en partie leur vide de puissance. Elles supposent beaucoup de sacrifices dans le domaine matériel et des investissements considérables dans les sciences, les technologies et les industries nouvelles.

Elles pourront réveiller, notamment à l'Est, les vieilles peurs du collectivisme et du dirigisme bureaucratique. Nous voudrions que le lecteur ne s'arrête pas à ces craintes. Il faut bien mesurer que la civilisation européenne ne survivra, dans un monde de trois milliards d'hommes aux revenus ne dépassant pas un dollar par jour, que si elle propose à ses ressortissants d'autres perspectives que celle d'une consommation irresponsable


Couverture du livre de Jean-Paul Baquiast "Pour un principe matérialiste fort"Pour un principe matérialiste fort
Essai

Edition Jean-Paul Bayol
300 pages - ISBN : 2916913009


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Le mot de l'éditeur
A travers un panorama des sciences contemporaines l'auteur signe aussi un livre politique et nous livre une réflexion sur l'époque et ses dangers, celui de l'obscurantisme n'étant pas un des moindres, mais aussi les risques de graves bouleversements écologiques qui menacent la planète. Loin de tout scientisme Jean-Paul Baquiast prône une métaphysique scientifique ainsi qu'une morale rationaliste. De graves et déterminants choix s'offrent à nous : les sciences - dès lors qu'elles sont conscientes et raisonnables - nous apportent des éléments de connaissances et de réflexions indispensables pour faire face à la complexité du monde qui est le nôtre. "Livre de combat" comme le définit l'auteur car c'est bien un combat pour la survie et la liberté de chacun qui se joue. La connaissance est une arme indispensable au moment où de fortes poussées obscurantistes se font sentir un peu partout dans le monde. Ce livre a l'ambition de donner au lecteur la possibilité de choisir en toute connaissance de cause.

 

Le matérialisme s’appuie sur la raison et plus particulièrement sur la recherche scientifique expérimentale, pour qui l’énoncé d’une loi décrivant le monde doit être justifié par une démonstration objective que toute personne dotée de raison puisse refaire en tous temps et en tous lieux. Ceci n’est en rien contradictoire avec le fait que la science propose constamment de nouvelles lois et de nouvelles expériences visant à les justifier. Les religions, à l’opposé, s’appuient sur l’affectivité qui est fondamentalement subjective et dont les grands ressorts évoluent peu au travers des lieux et des époques.
Tout naturellement, le matérialisme moderne est donc scientifique et la science moderne est donc matérialiste.

Pourquoi serait-il alors nécessaire dans ce livre de réaffirmer le postulat matérialiste, voire d’en renforcer encore l’expression et les ambitions ?
Tout simplement parce que la science, force du matérialisme occidental, est de plus en plus attaquée par les religions. Adversaire à combattre non seulement parce que la science et le matérialisme peuvent mettre en échec leurs messages spirituels, mais surtout parce qu’ils leur disputent le pouvoir temporel, celui qu’elles exercent sur les personnes et les institutions et qui leur rapporte influence, honneur et argent.

On aurait pu croire au cours du XXe siècle qu’un accord de neutralité réciproque s’était établi. Or en ce début du XXIe siècle, on constate qu’il n’en est rien. Malgré les critiques, la science accumule aujourd'hui les succès. Elle transforme véritablement le monde et les visions du monde. Les religions cherchent donc de plus en plus à la mettre à leur service, quitte à détourner son esprit. Et si une religion prétend qu’elle utilise la méthode scientifique pour justifier ses affirmations, peu de gens dans le grand public, faute de temps et de compétences, pourront démontrer qu’il n’en est rien. La science et le matérialisme font donc l’objet de nombreuses tentatives de récupération devant lesquelles, fort légitimement, les scientifiques matérialistes résistent.

Ce faisant, la science et le matérialisme ravivent l’hostilité non seulement des religions mais aussi des pouvoirs politiques (gouvernements, partis, organisations combattantes) voulant mobiliser les foules à leur service. Le monde contemporain voit en effet se multiplier les affrontements entre puissances, grandes et petites, pour qui tous les moyens de conquérir le soutien des populations sont bons. Comme les foules sont encore majoritairement croyantes, ces pouvoirs politiques veulent les empêcher d’écouter la science en expliquant que la science et le matérialisme sont non seulement dans l’erreur mais dans l’amoralité et le mal. Ainsi les contrevérités les plus évidentes propagées par ces pouvoirs politiques ne rencontreront plus de contradictions de la part des scientifiques.

Le matérialisme scientifique ainsi attaqué doit se défendre. Mais pour cela il ne lui suffit plus d’en appeler à la vieille rationalité scientifique dont les arguments ont fini par s’user. Il lui faut s’appuyer sur les développements les plus récents des sciences émergentes. Celles-ci, comme le montre cet ouvrage, ne sont pas réductrices. Elles éclairent d’une nouvelle clarté l’évolution du monde. Il s’agit toujours d’un monde sans Dieu, mais d’un monde où certains des attributs traditionnels du divin se retrouvent dans les formes les plus élaborées d'une "matière intelligente" qui semble en cours d’apparition non seulement sur la Terre mais peut-être plus largement au sein de l’univers. Les nouvelles explications matérialistes peuvent légitimer la recherche du sacré et de l’amour qui a toujours caractérisé non seulement les hommes mais sans doute aussi beaucoup d’animaux. Il s’agit de traits évolutifs qui, au même titre que la capacité d’imaginer et de créer, ont permis jusqu’à présent à certaines espèces d’étendre leurs habitats bien au-delà des niches originelles.

Cet ouvrage vise à montrer que les nouvelles sciences et philosophies dessinent des paysages dont la splendeur et l’inspiration dépassent de beaucoup l’au-delà proposé par les religions. De nouvelles définitions de la vie, de l’homme, de l’intelligence et de la conscience sont en train d’apparaître. Sans nous éloigner de la nature, elles nous mettront mieux en phase avec ce qui est peut-être le ressort profond de l’évolution cosmologique.

 

L'avis d'un internaute :

Eblouissant !

Face à l'inquiétante montée des religions politiques, l'auteur défend ici une vision athée du monde. Ainsi, le thème conducteur de l'ouvrage est le matérialisme, que Jean-Paul baquiast oppose au spiritualisme, c'est-à-dire l'existence d'une substance ne pouvant se réduire à un substrat matériel ou à quelque émergence de ce substrat. A travers un panorama des connaissances scientifiques et philosophiques les plus récentes, il nous propose une nouvelle pensée matérialiste (qu'il appelle "matérialisme fort"). Lire ce livre, dont l'originalité, la clarté et la richesse m'ont ébloui, c'est s'exposer à partir en voyage, de celui dont on ressort différent. Car, et c'est ce que montre à chaque page Jean-Paul Baquiast avec talent, les nouvelles sciences et les nouvelles philosophies dessinent des paysages dont la splendeur et l'inspiration dépassent de beaucoup l'au-delà proposé par les religions. De nouvelles définitions de la vie, de l'homme, de l'intelligence et de la conscience sont en train d'apparaître. Sans nous éloigner de la nature, elles nous mettront mieux en phase avec ce qui est, peut-être, le ressort profond de l'évolution cosmologique. Un livre issu d'un auteur d'une culture époustouflante, dont l'approche matérialiste pourrait être ici qualifiée de "religieuse", au sens éthymologique du mot, puisqu'elle poursuit la recherche, dans un questionnement permanent, des liens qui se tissent entre les différentes entités composant l'Univers. Ou autrement dit, elle est spiritualité, mot qu'il ne faut pas laisser aux tenants des religions dogmatiques. Une véritable somme. Passer à côté de ce livre, c'est comme refuser de devenir l'honnête homme du XXIe siècle

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Couverture du livre : Sciences de la complexité et vie politique - Tome 2 : agirCouverture du livre : Sciences de la complexité et vie politique - Tome 1 : comprendreSciences de la complexité et vie politique

Jean-Paul Baquiast

Tome 1 - Comprendre
Tome 2 - Agir

Editions Automates Intelligents
2003 (tome 1) ; 2004 (tome 2)


Présentation

Les acteurs de la vie politique, qu'ils soient élus, syndicalistes, militants ou journalistes, ne portent pas sur la société un regard très différent de ce qu'il aurait été au milieu du XXe siècle. Or les sciences, depuis une vingtaine d'années, ont bouleversé la façon de voir le monde. Ce fut d'abord la physique, puis la biologie, puis les sciences de l'information.

Une approche horizontale s'impose dorénavant, utilisant de nouveaux concepts et de nouvelles méthodes. Les sciences sociales et humaines se sont en général converties, avec quelque retard, à cette approche. Ce n'est pas le cas encore en France. Il suffit de lire les programmes des écoles, où les sciences politiques et administratives sont enseignées, pour s'en persuader. On ne doit donc pas s'étonner de voir les politiciens qui n'ont guère le temps de s'intéresser à l'évolution des contenus scientifiques s'enfermer dans des discours de plus en plus obsolètes.

Cette ignorance ne leur permet plus de percevoir l'évolution du monde et de proposer aux citoyens des outils et des méthodes pour une action efficace. La vie politique accumule donc les constats d'impuissance, ce qui ne peut qu'en éloigner ceux qui refusent les vieilles fatalités.
L'équipe qui anime notre revue Automates-intelligents, en interaction avec ses lecteurs et correspondants, a bien perçu la grande mutation planétaire. Jean-Paul Baquiast, qui dispose d'une certaine expérience de la politique et de l'administration, nous propose ici une des manières possibles d'utiliser dans la vie sociale et politique courante les enseignements des nouvelles sciences de la complexité

Cet essai comporte deux tomes. Le premier, Comprendre, est consacré aux instruments intellectuels nécessaires à une vision politique efficace. Le second, Agir, offre des éléments susceptibles de contribuer à la refonte des programmes et des pratiques politiques.

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Couverture du livre : Internet et les administrationsInternet et les administrations

La grande mutation


Berger Levrault

1999 - 2ème édition : 2002





Présentation par l'auteur

J'ai destiné ce livre à tous ceux qui s'impatientent de voir la lenteur avec laquelle évoluent les administrations. Elles pourraient, beaucoup plus rapidement qu'actuellement, se moderniser en utilisant de façon systématique les possibilités de l'Internet :communication par messagerie et forums avec les citoyens, accès libre et gratuit aux informations non individuelles et aux rapports publics, mise en réseau et simplification de l'ensemble des procédures.

Il s'agit d'abord de la réforme des méthodes de travail interne, avec la possibilité de remédier aux cloisonnements entre administrations. Mais il s'agit surtout d'un nouveau rapport entre le pouvoir et les citoyens. Ceux-ci sont dorénavant, avec Internet, capable de questionner l'Etat, d'abord en exigeant de meilleurs informations et services, ensuite un jour en proposant si rien n'est fait des solutions de remplacement.
Ces perspectives peuvent faire peur aux administrations, et même aux citoyens. N'est-ce pas la porte ouverte à la remise en cause du service public : par des discours irresponsables, par des entreprises de service voulant se substituer à l'Etat, voire pire, avec le développement d'une mondialisation de type maffieuse. Le risque existe, il est vrai, mais la marche vers la société mondiale de l'information étant irréversible, il faut désormais savoir prendre le train, dans la bonne direction, celle d'une démocratie plus complète.

Le message du livre s'adresse non seulement aux services centraux et territoriaux de l'Etat, mais aux collectivités locales et établissements publics locaux de toutes natures, qui joueront un rôle de proximité indispensable dans la mutation nécessaire. Il s'adresse aussi, évidemment, aux citoyens et aux fonctionnaires eux-mêmes, qui peuvent beaucoup aujourd'hui, pour faire évoluer ce qui bloque encore. J'essaye de vous en donner quelques exemples dans les différents chapitres de l'ouvrage.

Table des matières
I - L'ADMINISTRATION DOIT CHANGER
- Une nouvelle culture
- Apprendre à travailler autrement
II - LES PREMIERS PAS DE L'ADMINISTRATION SUR L'INTERNET
- Les sites Web
- La messagerie et le travail en réseau
- La dématérialisation des procédures
- L'édition électronique des données publiques
- Trois années difficiles à passer
III - LES REFORMES QUE L'INTERNET REND POSSIBLES
- Les organismes interministériels et de régulation
- Les administrations régaliennes
- Les administrations sociales et de santé
- Enseignement et recherche
- Les collectivités locales et l'aménagement
- La réalisation d'un espace administratif européen


Couverture du livre "Les administrations et les autoroutes de l'informationLes administrations et les autoroutes de l'information
Vers la cyberadministration :
stratégies et pratiques



Organisation Editions

1998




Présentation

Aujourd'hui, la modernisation des administrations est ressentie par les citoyens comme une urgence. Ce livre rappelle, en termes simples, quelles sont les technologies qui vont changer la vie administrative (notamment les fameuses autoroutes de l'information) tout en conservant l'esprit de ce que l'on appelle désormais le service public à la française. Il présente de nombreux exemples d'applications possibles au service du citoyen et de l'entreprise. Son originalité est de s'appuyer sur une expérience approfondie de tout ce qui bouge actuellement, grâce aux technologies de l'information, dans l'administration française et européenne ainsi que dans d'autres pays du monde.

La critique de la Revue Futurible
La modernisation des administrations est devenue une urgence pour le service public et pour les citoyens. Elle nécessite le recours aux solutions électroniques les plus modernes et implique, de ce fait, une reconception fondamentale des modes de fonctionnement des administrations, ainsi qu'une participation active non seulement des agents publics, mais également des usagers.

Le livre de Jean-Paul Baquiast rappelle quelles sont les technologies qui vont changer la vie administrative tout en conservant l'esprit du service public "à la française". Il présente des exemples d'applications réelles dans les services publics déjà concernés et définit les besoins des administrations et des citoyens. Enfin, il propose un scénario séduisant pour une société française de l'information, et des méthodes permettant - en utilisant notamment le multimédia et les réseaux de télécommunications - d'associer usagers et agents à ce vaste mouvement de modernisation.


Ouvrages collectifs

Couverture du livre "Robots extraordinairesRobots extraordinaires

Cyril Fiévet, Philippe Bultez Adams
et al.

FYP Editions/Futuroscope

128 pages - Avril 2006


L'ouvrage, qui s'inscrit dans la catégorie "Beaux livres", propose un panorama illustré de la robotique mondiale, s'attachant à expliquer l'évolution -et l'importance- des machines qui nous entourent. Qu'il s'agisse d'humanoïdes, de machines ludiques, pratiques ou à vocation industrielle, les robots font désormais partie de notre civilisation. Indéniablement, ils se sophistiquent, deviennent de plus en plus autonomes et intelligents, et se prédisposent à de très nombreuses applications.
Malgré un essor considérable, tant en Asie du Sud-Est qu'aux Etats-Unis, le monde des robots et les conséquences que leur généralisation peut entraîner - dans les foyers, dans les hôpitaux ou dans les rues de nos villes - sont peu connus et peu traités. Il est important que le public français, à commencer par les plus jeunes, s'intéresse de près à cet univers, qui fera assurément parti de notre futur", résume Cyril Fiévet, auteur principal du livre.

L'ouvrage propose une double lecture, attractive et porteuse de sens. Il est structuré autour d'une chronologie prospective s'étalant de 1950 à 2050 et présentant des robots, des recherches scientifiques ou de grands inventeurs qui ont marqué leur époque - ou le feront dans les décennies à venir. Cette chronologie est entrecoupée de pages "Réflexion", abordant des thématiques essentielles, relatives à l'éthique aussi bien qu'aux conséquences culturelles et sociales de la généralisation des robots.
Ce découpage original, richement illustré, permet à l'ouvrage de toucher un très large public, de 17 à 77 ans, du simple curieux connaissant mal le sujet au passionné, amateur de robotique.

Supervisé par Philippe Bultez Adams, l'ouvrage résulte de la collaboration de nombreuses personnalités, spécialistes de leur domaines respectifs. Outre Cyril Fiévet, auteur de l'ensemble de la chronologie et de chapitres thématiques, plusieurs scientifiques de renom ont apporté leur contribution: Frédéric Kaplan (Sony-CSL), Christophe Jacquemin, Philippe Coiffet, Denos Guiot, Jacques Malaterre, Didier Fass, Alain Cardon, Gilbert chauvet, Luc Bergeron, Richard Castelli, Manchu, Jean-Paul Baquiast, Jacques Marescaux, Luc Soler, Michael Stora, Gérard Chazal.

Lire la critique du livre, par Christophe Jacquemin


Couverture du livre : Constituer l'Europe - Tome 2 : le motif européenConstituer l'Europe :
Tome 2, Le motif européen

par Bernard Stiegler,
Jean-Paul Baquiast
et Alain Didier-Weill

2005

Editions Galilée


Présentation
S'il est vrai que la raison est d'abord un motif, un mobile, le désir qui émeut l'esprit - et pour le mettre en mouvement - , une société qui engendre une démotivation généralisée des producteurs et des consommateurs est profondément irrationnelle.
La démoralisante liquidation de l'aïdos (vergogne), qu'étudiait Dans un monde sans vergogne (Tome 1 de "Constituer l'Europe"), résulte d'une idéologie de la performance qui est basée sur le calcul des motivations comme fondement de techniques de management et de marketing, mais qui, calculant l'incalculable, éliminent la singularité qui est cependant le seul objet possible de la motivation, et ruinent ainsi les processus d'individuation. Ce sont ces modèles de direction de l'activité industrielle, devenus contre-productifs, qui engendrent la démotivation.
Le présent ouvrage esquisse une analyse des techniques managériales de contrôle et de stimulation de la motivation et de la performance qui dominèrent le XXe siècle, et propose des éléments pour une politique industrielle européenne appuyés sur une autre théorie de la motivation.

Table :
Introduction. Construction et destruction
I. Performance, production, démotivation
II. Motivation, singularité et individuation
III. Puissance publique et individuation, avec Jean-Paul Basquiast
IV. Les nouveaux misérables, avec Alain Didier-Weill


Couverture du livre "Entre science et intuition - La conscience artificielle"Entre science et intuition
La conscience artificielle


Essai

Jean-Paul Baquiast et Alain Cardon

Editions Automates Intelligents

2003



Présentation

Confrontés aux situations complexes, les hommes de pouvoir ont toujours pris leurs décisions en se fiant à leur intuition. Cela a pu parfois leur réussir ou parfois les conduire au désastre. Avec le développement des modèles mathématiques appliqués aux questions stratégiques et aux sciences humaines, ils ont cru trouver la solution. L'incertain devenait maîtrisable à grand renfort de simulations sur ordinateur. Mais la magnifique théorie du chaos a montré que ce qui était bon pour le contrôle d'un système même compliqué, tel l'envoi d'une mission sur la Lune, devenait inopérant face à des problèmes dont on ne pouvait identifier toutes les variables.
De tels problèmes sont aujourd'hui de plus en plus nombreux et de plus en plus difficiles à traiter par l'intelligence humaine, même assistée par la science et les ordinateurs, alors que des questions essentielles se posent aux gouvernements et aux organisations citoyennes. N'en mentionnons qu'une seule, la protection de l'éco-système terrestre, vitale pour l'avenir de l'humanité.

De nouvelles voies apparaissent cependant pour relayer l'intelligence humaine. Il s'agira d'une intelligence artificielle qui émanera de ce qu'il faudra bien appeler les machines pensantes.
Avec cet ouvrage, les auteurs souhaitent montrer que de telles machines pourront épauler l'homme face à des problèmes concrets où celui-ci se trouve souvent dépassé. Elles aideront à résoudre de très nombreuses difficultés, depuis la réaction face une catastrophe de grande ampleur jusqu'à la simulation globale de la Terre, en passant par le dialogue démocratique avec une population.
Contrairement à ce qui est dit parfois, ces machines pensantes ne devraient pas être une menace pour l'humanité. Elles l'aideront au contraire à franchir un nouveau pas évolutif.

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Couverture du livre "Europe paneuropéenne, superpuissanceEurope paneuropéenne, super puissance
Jean-Paul Baquiast

Essai suivi de Indépendance de l'Europe et
technologies de souveraineté

par Jean-Claude Empereur

Editions Automates Intelligents

avril 2003
Automates Intelligents


Présentation
Aujourd'hui, les Européens s'interrogent. Face à la guerre en Irak et à ses suites, déclenchées par la décision de l'administration républicaine au pouvoir outre-atlantique, qu'adviendra-t-il de l'ONU, de l'Otan, de l'Union européenne elle-même ? Ces institutions qui incarnent la volonté de faire prévaloir le multilatéralisme et la négociation résisteront-elles aux efforts que feront sans doute les Etats-Unis pour les amoindrir ?
Concernant l'Union européenne, les pessimistes prévoient déjà un clivage entre au moins deux blocs peu compatibles : les atlantistes fidèles suiveurs de l'Amérique et ceux - sûrement bien moins nombreux - qui défendent l'idée d'une Europe-puissance se donnant les moyens économiques, scientifiques et militaires de l'autonomie.

Avec cet ouvrage, Jean-Paul Baquiast et Jean-Claude Empereur souhaitent montrer que ce n'est pas en restant sur la défensive que la construction européenne avancera. Si l'Europe des 15, bientôt des 25, est trop faible encore face aux Etats-Unis, c'est parce qu'elle vise trop court. Les Européens ont oublié que l'Europe n'aura de sens qu'en se ralliant les grands Etats voisins, notamment la Russie, et en entretenant une coopération renforcée avec le Maghreb d'abord, puis avec bien d'autres Etats dans le monde qui attendent de la voir se constituer en pôle de rassemblement.

Une Europe paneuropéenne, regroupant sous des configurations à la carte près de 40 nations, est-elle possible ? Pourrait-elle devenir à son tour une super-puissance équilibrant l'hyper-puissance américaine ? Quelle serait son rôle ? Ce livre, sous les feux de l'actualité, propose de discuter de ces questions avec ceux qui ne refusent pas pour autant d'abandonner leur identité de "Vieux Européens".

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